Indignation sur les violences à l’UFR LCE Nantais !

Indignation sur les violences à l’UFR LCE Nantais !

Hier midi, à l’occasion d’un événement pacifique supporté par le Bureau de l’UFR de Langues Étrangères (BULE) Nantes, des individus aux visages couverts se sont attaqués au doyen de l’UFR LCE, Didier Delorme et aux membres du BULE Nantes.

« Un livre, une fleur, un barbecue » se veut être un événement ouvert mêlant convivialité, solidarité et respect de la libre pensée d’autrui, où un libre dialogue autour des blocages à l’Université de Nantes, du Plan Étudiant et de la Loi ORE est possible. Cependant, pour sa 5ème édition, l’événement a été perturbé par un groupuscule de manifestants aux revendications honteuses. Ces individus ont usé d’une extrême violence verbale, jumelée à de la diffamation pure envers les étudiants de la FLCE et des membres du personnel dont Didier Delorme, leur doyen. Se permettre d’insulter, de calomnier et de dégrader l’image et le statut d’autrui par des mots — fasciste » ; raciste » – ou par des actes tels que le jet de farine ou encore crachats, est le paroxysme de l’irrespect. Il est inconcevable que l’Université soit le théâtre de la violence et devienne une zone de non-droit, à court comme à long terme.

Le Bureau National de la FNAEL condamne avec la plus grande fermeté les agissements de ces individus. Une association étudiante, un doyen, agissant pour l’épanouissement, la représentation et la défense de leurs étudiants ne peuvent être injuriés et agressés de la sorte. Ces actes s’opposent aux valeurs portées par l’association étudiante linguiste, humaniste par essence et souhaitant créer une relation saine et durable les étudiants nantais en Langues et au statut de monsieur le doyen, personnel de l’université. Dès lors, nous apportons tout notre soutien à Didier Delorme. Doyen de l’UFR LCE ainsi qu’au BULE Nantes et leurs étudiants représentés. Cette montée des violences doit vivement cesser au sein de nos universités, pour le bien et la sécurité des usagers.

La liberté d’expression et de réunion sont des principes forts pour la FNAEL. Nous appelons par conséquent l’Université de Nantes à prendre ses responsabilités et à agir, par un recours à la justice afin d’éviter la répétition de telles dérives, privant les étudiants et le personnel universitaire de leurs droits fondamentaux. Nous demandons également un retour au calme sur le Campus du Tertre, là où la violence doit céder sa place au dialogue.

Contacts :

Aymeric CORBE – Président de la FNAEL
presidence.fnael@gmail.com

Tristan MARTINS – Président du BULE Nantes
presidence.bdelanguesnantes@gmail.com

Communiqué de presse – PDF

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